Les rayures de zèbre ne sont pas dues au hasard

Les rayures de zèbre, les tâches du léopard ou de la girafe ne sont pas dues au hasard et répondent à des règles mathématiques très précises. Alan Turing, considéré comme le père fondateur de l’informatique, s’est intéressé à la compréhension mathématique de ces mécanismes biologiques. Il a simulé ces motifs naturels à l’aide d’équations, qui ont établi que si les motifs apparaissaient quand l’embryon de l’animal est très petit, les motifs sont rayés. Et si l’embryon est plus développé, les motifs sont tachetés. Ces lois qui déterminent la forme, la structure des tissus, des organes et des organismes ont pour nom la morphogenèse.

Envie d’en savoir plus ? Venez écouter Henri BERESTYCKI, directeur d’études à l’EHESS jeudi 14 novembre 20 h 30 à l’IUT Charlemagne. Cette conférence a lieu dans le cadre des conférences « Sciences et société », organisées par l’IUT Nancy Charlemagne, l’IECL et la Fédération Charles Hermite, avec le soutien de l’Université de Lorraine, la Région Lorraine, Inria Nancy – Grand Est et Cap’Maths.

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