17 juin 2010
En 1919 Jean Perrin propose pour expliquer la source de la “prodigieuse dépense des rayonnements stellaires”, “une combustion mêlant de façon beaucoup plus intime (que les réactions chimiques) les noyaux atomiques, menant à la formation d’atomes lourds aux dépends des atomes légers”.
Les recherches pour développer l’énergie de fusion n’ont cependant réellement commencé qu’une une vingtaine d’année après la découverte de ces réactions qui alimentent les étoiles. Les atouts de l’énergie de fusion seraient :
- des “combustibles” abondants, extraits de l’eau de mer et qui pourraient fournir un million de fois plus d’énergie par unité de masse que les combustibles fossiles,
- des déchets qui pourraient être recyclés au bout d’une centaine d’années pour la construction de nouvelles centrales * la sureté passive des réacteurs de fusion dont les cœurs ne contiendraient qu’un gramme de combustible
- les faibles risques de prolifération dus à l’absence d’uranium et de plutonium, composants indispensables d’une arme nucléaire.
Jean-Marc Ané (CEA)