3 avril 2008
Le cœur, vu comme une pompe, a des performances remarquables et en particulier un rendement supérieur aux meilleures réalisations d’ingénieur comparables (on donnera des exemples). Vu comme un assemblage de cellules qui peut être représenté comme un réseau de systèmes dynamiques contrôlés, ces performances semblent dues à une organisation particulière des systèmes et du contrôle favorisant l’émergence de comportements collectifs (phénomènes de synchronisation, d’ondes progressives …) à plusieurs échelles de temps et d’espace.
Modéliser ce type de systèmes multi-échelles pour les observer (surveillance et diagnostic), voire les contrôler, à l’aide de mesures à diverses échelles (images ou signaux) pose des questions de mathématiques appliquées (et ici de physiologie) que l’exemple du coeur servira à illustrer.
Ces réflexions s’appuient en grande partie sur l’expérience acquise dans l’action INRIA CardioSense3D.