15 mars 2007
Les ressources vivantes sont nombreuses. Environ 3000 espèces marines sont exploitées par l’homme, depuis les coquillages jusqu’aux requins. L’exposé s’appuiera sur quelques espèces dont les réactions à la pêche ont été bien étudiées comme la morue du nord-est canadien, le thon rouge de Méditerranée ou le crabe bleu des Etats Unis.
Dès le début du 20ème siècle, on a senti la nécessité de contrôler la pêche. Le problème essentiel de l’exploitation d’une espèce vivante est de la préserver tout en l’exploitant le plus possible. Le développement de méthodes d’observation et de modèles de croissance a ainsi permis d’établir des critères d’exploitation.
On constate aujourd’hui que beaucoup de stocks se réduisent sous l’effet de la sur-pêche ou d’autres facteurs non identifiés. Quel a été le rôle des modèles dans la compréhension des variations des stock exploités? Permettant la prévision des captures optimales, ils ont atteint une limite à notre époque de pleine exploitation. Leurs améliorations successives ont ignoré à la fois les propriétés biologiques de l’espèce et celles du milieu dans lequel elles vivent.
Un modèle doit s’appuyer sur des observations et des expériences. En conséquence il dépend des connaissances du moment. L’amélioration de la connaissance du milieu et du réseau trophique devrait permettre de construire une nouvelle génération de modèles de simulation. Quelques exemples montreront les mécanismes ignorés et les efforts actuels pour tenir compte du réseau trophique et du milieu physique.