9 mars 2006
Le rôle des ressources immatérielles (oeuvres artistiques, connaissances, logiciels, bases de données, …) devient prépondérant dans l’économie du 21ème siècle.
Ces ressources sont donc l’objet de toutes les convoitises, et diverses stratégies sont mises en oeuvre pour les rendre appropriables et se les approprier. Cependant, les caractéristiques techniques et économiques de ces ressources font qu’un développement ouvert, analogue à celui de la science ouverte, est techniquement et économiquement plus efficace, et souvent plus éthique. Cela est en particulier mis en évidence par le succès des logiciels libres.
La tendance actuelle à la propriétarisation du savoir, encouragée en particulier par certaines autorités de la recherche scientifique et les professionnels de la propriété industrielle, est-elle une bonne chose pour le développement économique et technique ou un simple parti-pris idéologique ?
Bernard Lang (Inria)